Un incident survenu en 2010, au large du Cap, en Afrique du Sud.

Le 18 juillet 2010, au large du Cap, des plaisanciers filment les évolutions d'une baleine autour de leur groupe de bateaux quand soudain, le rorqual se dirige sur un voilier et saute sur son cockpit, faisant faire à l'embarcation un soleil arrière !!

Une vidéo impressionnante qui démontre s'il le fallait, que les baleines restent des animax sauvages qui peuvent parfois ne pas supporter la présence de l'homme...

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L'Assemblée Nationale vient de voter à l'unanimité le texte relatif à la protection des navires contre les pirates.

Cette décision était attendue, qui arrive avec retard, 11 des 15 pays de l'Union Européenne disposant d'une fotte de commerce, autorisant déjà les armateurs à avoir recours à des agents de sécurités privés armés, pour défendre leurs navires.

Ce texte fait suite au développement exponentiel des actes de piraterie maritime, dans l'Océan Indien mais aussi en Afrique de l'Ouest. En 2013, 230 attaques ont été recensées par le Bureau Maritime International. Des attaques qui coûtent cher aux armateurs, entre 5 et 8 miliards de dollars par an, du fait notamment des dépenses de carburant supplémentaires engendrées par l'augmentation des vitesses dans les zones à risque, mais aussi du fait des primes d'assurance et des dépenses de sécurité.

Le texte voté précise que le recours à des gardes armés ne sera autorisé que dans les zones à risque et que l'usage de la force ne sera autorisé qu'en cas de légitime défense, les armateurs ne pouvant pas utiliser moins de trois gardes par navire et une seule société privée. A terme, plusieurs centaines d'emplois pourraient ainsi être créés.

Il est à noter que l'Etat français mettait jusqu'à présent à disposition des armateurs confrontés à ce risque près de 152 militaires, notamment des fusiliers marins ou des commandos de marine. 

Marché en forte croissance, les multicoques seront à l'honneur cette année à La Rochelle, où l'organisation du salon a concocté de très nombreuses évolutions, pour cet événement phare du nautisme français.

Le Grand Pavois, salon nautique international à flot se tiendra du 17 au 22 septembre 2014 au Port des Minimes de la Rochelle accueillera 700 exposants sont attendus sur 100 000 m2 d’exposition. 300 bateaux seront présentés à flot sur 700 exposés à terre. Un salon de référence donc, qui évoluera notablement en 2014.

Les Multicoques à l’honneur au Grand Pavois.

Segment de marché en croissance, les multicoques représentent une part de marché incontournable pour l’industrie nautique française et internationale. Le mois de septembre étant par ailleurs déterminant pour le lancement des nouveautés, le Grand Pavois devrait présenter entre trente et quarante unités avec plusieurs avant-premières mondiales. Cette année, le Grand Pavois met en place un espace spécifique « Multicoques » avec deux pontons dédiés aménagés et décorés, des moyens de communication percutants et ciblés (signalétique spécifique, communiqués, newsletters, etc.), des partenariats, l’idée étant de confirmer la position du Grand Pavois en tant que RDV incontournable pour les Multicoques sur la façade Atlantique.

Côté animations Multicoques et « retours d’expériences », le Grand Pavois aura la chance d’accueillir sur son ponton Evénement, Yobalema, un Challenge 42 (12.70 mètres de long pour 8.60 mètres de large) qui effectue régulièrement des missions pour Voiles sans Frontière. Des missions qui consistent à apporter du matériel médical et des médicaments dans le Siné Saloum au Sénégal auprès de populations éloignées… Construit chez Naval Force 3 à La Rochelle sur un plan du cabinet Mortain, cinq ans ont passé et Yobalema revient à La Rochelle. Un moment à fêter ensemble et des actions à valoriser !

Les marques de Glisse et de Voile Légère dans la partie Salon.

Longtemps positionnés uniquement sur la plage des Minimes, les exposants de l’espace Glisse et Voile légère auront la possibilité cette année d’avoir un deuxième stand dans la partie « salon ». Certains professionnels ont, en effet, souhaité être « au cœur de l’événement » afin de présenter, à l’ensemble des visiteurs et de façon optimale leurs produits.

La Plage accueillera donc toujours les matériels à l’essai, des stands de marques, les partenaires et fera la part belle aux démonstrations et autres baptêmes puisque deux bassins de 500 m2 seront installés, un pour le wake board et un pour le SUP (Stand Up Paddle). Des essais, des initiations et des démonstrations auront lieu tous les jours pour tous les visiteurs intéressés. Sur le Grand Pavois, plus de 1500 essais sont réalisés en 6 jours, c’est un véritable atout pour les passionnés de pouvoir se mettre à l’eau en bassin ou en mer et de tester les matériels mis à disposition.

Le Village Bois au niveau du pays invité d’honneur.

Volte face aussi pour le Village Bois qui retrouve son emplacement initial à proximité du hall pays invité d’honneur. Créé en 1989, cet espace offre aux chantiers qui travaillent avec et autour du bois, tant classiques qu’innovants, aux artisans et aux créateurs, la possibilité de présenter leurs nouveautés à flot, comme à terre. Dans cet espace « où les bateaux ont une âme » le Village Bois, avec son esprit authentique, rassemble des fidèles, des passionnés ou de simples visiteurs, toujours charmés par la production de grande qualité qu’offrent ces chantiers. Comme à chaque édition, plaisirs, découvertes et affaires seront au programme. A flot ou à terre, modernes ou traditionnels, tous les chantiers navals et ces professionnels ont fait du bois l’âme de leur production. Ces chantiers mettent leur savoir-faire au service de leurs clients amateurs de bel ouvrage. Le Village Bois c'est aussi tout l'esprit du nautisme présent chez les brocanteurs, antiquaires et artisans. Chacun d'eux participe à l'ambiance unique de ce haut lieu du salon.

La création d’un espace réservé à l’Eco-Navigation.

Pour la première fois, un espace Eco-Navigation sera à découvrir au Grand Pavois. Ce pôle regroupera les sociétés présentant des innovations tournées vers l’environnement et le développement durable, comme les nouvelles énergies solaire, électrique et éolienne ou encore l’éco-conception avec les nouveaux procédés de fabrication et matériaux… Un espace où les visiteurs, plaisanciers, professionnels et les journalistes pourront apprécier les évolutions et nouveautés qui ont été réalisées au cours de ces dernières années par les professionnels.

Succès pour l’Espace Lounge Premium qui se développe.

L’objectif de cet espace créé en 2013 est de proposer un dispositif d’accueil spécifique pour favoriser la venue des clients ciblés des exposants et offrir le meilleur contexte possible pour optimiser la réussite de leurs relations commerciales.

Le 22 avril dernier, le bâtiment hydrographique Laplace a quitté Brest pour une mission de 3 mois.

A son programme, une mission hydrographique devant Saint-Pierre et Miquelon. Les dernières levées de fonds remontant en effet à 1958, et cette mission doit permettre de remettre entièrement à jour les cartes autour de ces îles françaises.

Cette mission sera aussi l’occasion pour le Laplace de vérifier une position estimée de l’épave du chalutier Ravenel, un chalutier qui a coulé en 1962 avec 18 marins à bord et dont l'épave n’a jamais été retrouvée.

Le BH Laplace fera des escales de représentation durant son périple dont Halifax pour la fête nationale canadienne le 1er juillet.

Le Laplace  (A793) est l'un des 4 bâtiments hydrographiques de la Marine Nationale, avec les Beautemps-Beaupré (A 758), Lapérouse (A 791) et Borda (A 792). Il a été construit en 1987 par la Direction des Constructions Navales à Lorient et admis au sein de la flotte du Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM).

À sa mise en service, le Laplace a d'abord été intégré à l'unité hydrographique de Nouvelle-Calédonie et basé à Nouméa. Il faisait partie de la Mission Océanographique du Pacifique (MOP), chargée de l'hydrographie dans les territoires français du Pacifique (Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna). Il est basé à Brest depuis décembre 1999.

Placé sous le commandement opérationnel du chef d'état major de la marine, le bâtiment hydrographique Laplace navigue au profit de la mission hydrographique de l'Atlantique (MHA). Il opère généralement le long des côtes françaises de la façade Atlantique où il effectue des sondages bathymétriques, des recherches d'épaves et d'obstructions nécessaires à la mise à jour des cartes marines, ou des travaux océanographiques de haute mer. Habituellement menées dans des eaux de souveraineté française, les campagnes peuvent aussi être conduites sur des zones plus éloignées, en accord avec les pays intéressés.

Sa ville Marraine est Perros Guirrec.

=> autres articles sur la Marine Nationale

Fiche technique ActuNautique du BH Laplace (A793)

• Longueur hors tout: 59 mètres
• Largeur: 10,90 mètres
• Tirant d'eau: 3,63 mètres
• Tirant d'air : 21,40 mètres
• Déplacement à pleine charge: 850 tonnes et 980 tonnes à pleine charge
• Distance franchissable à 12 noeuds: 6000 nautiques
• Vitesse maximale: 15 noeuds
• Nombre de couchages: 47
• Autonomie : 30 jours et en vivres 20 jours

Propulsion et Énergie

• 2 moteurs diesel SACM-Wärsilä UD 30 V 12 M 6 de 920 kW (1250 ch.) chacun, entraînant 2 hélices à pales orientables.
• 1 propulseur d'étrave de 160 ch (120 kW).
• Puissance électrique de 620 kW

Équipements électroniques

• Un radar Racal-Decca DRBN-38 
• Un radar Furuno  
• Système de transmission par satellite Inmarsat 
• Gyrocompas SAGEM 4 
• Loch électromagnétique LNM-4 BEN 
• Récepteur GPS CMO15 
• Système d'acquisition et de traitement des données hydrographiques Hydrac et Hydrai

Équipements scientifiques

• Sondeur multifaisceau petits fonds EM1002 - Konsberg-Maritime
• Sondeur monofaisceau EA600-210 kHz, 33 kHz  et 12 kHz - Konsberg-Maritime
• Centrale inertielle POSMV320 - Applanix 
• Benne de prélèvement type Shipeck 
• Sondeur latéral remorqué MPX4200FS - Edgetech  
• Magnétomètre SMMII remorqué - Marine Magnetics
• Bathycélérimètre SVP1000 - Valeport
• Célérimètre de coque Mini SVS &T - Valeport
• Bathythermographe MK21 - Sippican
• Logiciel d'acquisition - Hypack
• 2 vedettes hydrographiques - Fassmer

Autres équipements

• Un PC scientifique
• Deux salles de traitement informatique
• 1 portique basculant de 1000 DAN
• 1 grue de 2500 DAN
• Transmissions satellites IMMARSAT
• Deux embarcations pneumatiques de 10 places

Armement

• 2 mitrailleuses 7,62 mm

Équipage

• 3 officiers
• 10 officiers mariniers
• 17 quartiers-maîtres et matelots
• 15 hydrographes

photo - Marine Nationale

Le rideau va se lever sur la 15ème édition du Grand Prix Guyader le vendredi 2 mai.

Jamais il n’y aura eu autant de participants à l’événement depuis sa création. Toujours plus d’embarcations en mer, plus d’associations et de bénévoles impliqués dans l’organisation orchestrée par la Société des Rgates de Douarnenez (SRD), plus de partenaires, plus d’animations à terre et, à fortiori, on y attend encore plus de public. 

Michel Desjoyeaux en parle pour AcuNautique avec beaucoup d'émotion, même s'il ne s'alignera pas à son départ cette année pour cause de Transat AG2R : "Le grand prix, c’est une merveilleuse idée qui correspond à l’esprit de la voile tel que nous, les marins, nous le concevons et l’aimons. C’est un événement sympathique et convivial pendant lequel différentes cultures se mélangent en mer comme à terre, sur un site parfaitement adapté".

En plus des voiliers, les kayaks de mer et les paddles seront de la partie ! Autant dire que la baie de Douarnenez sera, 10 jours durant, le site du partage d’une même passion : la mer, en ramant, en volant, en glissant et même en pêchant !… Le mélange de cultures différentes sera plus que jamais d’actualité.

=> l'actualité des courses au large et régates, sur ActuNautique.com

Les premières journées du Grand Prix Guyader vont donner le ton avec du 2 au 5 mai : les Class40 sur le Trophée Thalasso.com, les Multi50 et MOD70 sur le Trophée Armor Lux, les Diam 24 One Design sur le Trophée CCI Quimper Cornouaille et enfin, les Mach 6.50 sur le Trophée Banque Populaire Atlantique. Et, du 3 au 5 mai, les grands bateaux de course au large et les planches à voile, kitesurf et autres Moth à foil, vont s’affronter sur des runs de vitesse dans le cadre du Défi Nautic. Enfin, les Dragon, ouvriront ‘leur’ Grand Prix avec la coupe de Bretagne-Trophée Stef entre le 3 et 5 mai et La Barquera larguera les amarres le 2 mai !

De Tréboul en passant par le Port Rhu, les visiteurs du Grand Prix Guyader devraient être rassasiés d’animations et de spectacles en tous genres.

Sur les quais de Tréboul, la CCI Quimper Cornouaille a mis les petits plats dans les grands avec un village dédié aux saveurs de la Cornouaille et à la valorisation des produits des entreprises agroalimentaires locales. Dégustations et démonstrations culinaires quotidiennes avec la participation de grands chefs sont au programme du 2 au 11 mai. Depuis le village de la CCI Quimper Cornouaille, les visiteurs pourront ainsi déguster à loisir avec vue sur mer

Au Port Rhu, comme c’est désormais la tradition, les journées portes ouvertes se tiendront du 2 au 4 mai. C’est un programme de valorisation du patrimoine maritime, de découverte festive, tout public et entièrement gratuit qui a été mis au point par le collectif du Port Rhu avec des ateliers, des vidéos, des animations, des expositions, des concerts, des ballades en bateau, des jeux pour les enfants, des concours de godille, des puces de mer… Bref, de quoi enchanter, amuser, émouvoir, découvrir, c’est là tout le talent de ces hommes et femmes de passion que sont les organisateurs des portes ouvertes du Port Rhu.

=> suivre le Grand Prix Guyader sur ActuNautique.com

Le programme du Grand Prix Guyader sur ActuNautique.com 

• Du 2 au 11 mai : Espace CCI Quimper Cornouaille
• Du 2 au 11 mai : Jeu Grand Prix Guyader sur le Stand CCI Quimper Cornouaille
• Du 2 au 11 mai : Concours Photo #MonGPGuyader sur les réseaux sociaux
• Du 2 au 5 mai : Class 40 Trophée Thalasso.com , Multi 50 et Mod 70 Trophée Armor Lux , Diam 24 Trophée CCI Quimper Cornouaille ,Mach 6.50 Trophée Banque Populaire Atlantique
• Du 2 au 4 mai : Portes ouvertes au Port-Rhu
• Du 2 au 11 mai : La Barquera (départ de Douarnenez le 2, retour le 11)
• Les 3 et 4 mai : Runs de vitesse - Défi NAUTIC
• Du 3 au 5 mai : Coupe de Bretagne de Dragon - Trophée Stef
• Du 7 au 10 mai : Grand Prix Dragon - Trophée BMW
• Du 8 au 11 mai : M34 - Championnat de France Elite
• Du 8 au 11 mai : Présence des Pen Duick
• Du 9 au 11 mai : Kayak de mer
• Du 10 au 11 mai : Stand Up Paddle - Trophée Ma Pause Fruit
• Le 11 mai : Concours de pêche - Trophée Petit Navire

photos - Jacques Vapillon et François Van Malleghem

C'est aujourd'hui, 1er Mai, dans deux heures, que s'élanceront les 31 Figaro Bénéteau inscrits pour cette édition 2014. Un entraînement grandeur nature pour les figaristes n'ayant pas participé à la Transat AG2R.

C’est un plateau qualitatif et quantitatif que propose cette année la Solo Concarneau, 38ème du nom. Alors que certains de leurs camarades viennent juste d'en terminer avec La Transat AG2R La Mondiale, les figaristes restés en métropole reprennent la compétition en solitaire dès aujourd'hui. 

A 15h00, les 31 figaristes inscrits s'élanceront sur un parcours de 370 milles entre l’Ile d’Yeu et l'île d'Ouessant, semblable à une étape de la Solitaire du Figaro - Eric Bompard. Un entrainement grandeur nature à un mois de cet évènement majeur du calendrier Figaro Bénéteau.  

La ville de Concarneau et la Société des Régates de Concarneau peuvent se féliciter de réunir cette année un superbe plateau de 31 figaristes. Nous retrouvons bien sûr des fidèles de la classe, comme Yann Eliès (Groupe Queguiner Leucémie), Jérémie Beyou (Maitre CoQ), ou encore Corentin Douguet (Un maillot pour la vie) qui signe son retour sur le circuit. 

La Classe Figaro Bénéteau attirant chaque année de nouveaux adeptes, de nombreux bizuths (12) sont attendus sur la ligne de départ, à l’image de Clément Salzes (Darwin Les Marins de la Lune) ou de Sébastien Simon (Bretagne Crédit Mutuel Espoir), mais également d'Alain Gautier (Generali) ou Gildas Morvan (Cercle Vert) qui n'ont encore jamais eu l'occasion de prendre part à l'épreuve.  

Cette édition 2014 est également marquée par la présence de 2 femmes, Claire Pruvot (Port de Caen Ouistreham) et Isabelle Joschke (Generali Horizon Mixité), ainsi que de 9 étrangers, dont Emil Tomasevic (Ultra Figaro) venu de Croatie. 

Qui succèdera à Paul Meilhat, vainqueur de la Solo Concarneau 2013 ?

Réponse le samedi 3 mai, sur ActuNautique.com !!

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Le programme de la Solo Concarneau 2014 

• Mercredi  30 avril  : 
  • 18h00 briefing skippers Figaro Bénéteau au Pôle Nautique de la Croix
• Jeudi 1 mai  : 
  • 15h00 départ des Figaro Bénéteau, 1er signal d'avertissement
• Samedi 3 mai : 
  • arrivée des Figaro Bénéteau
• Dimanche 4 mai : 
  • 13h00  remise des prix

Liste des participants à la Solo Concarneau 2014

1 AHRWEILLER Joan REGION BASSE NORMANDIE

2 ARTHAUD Aymeric REEL

3 BEYOU Jérémie MAITRE  COQ

4 BIARNES Vincent GUYOT ENVIRONNEMENT

5 BOMBY Henry RED

6 BOUTTEL Jackson ARTEMIS 20

7 DALIN Charlie Normandy Elite Team

8 DOUGUET Corentin UN MAILLOT POUR LA VIE

9 DUTREUX Benjamin Team  VENDEE

10 ELIES Yann GROUPE QUEGUINER  LEUCEMIE ESPOIR

11 GAUTIER Alain GENERALI

12 GOODCHILD Sam Team  PLYMOUTH

13 GUILLOU Damien LA SOLIDARITE  MUTUALISTE

14 HARDY Adrien AGIR RECOUVREMENT

15 HILL Edmund MACMILLAN Cancer Support

16 JONGH Alexandre   VENDEE  1

17 JOSCHKE Isabelle GENERALI Horizon Mixité

18 JOSSIER Nicolas IN EXTENSO

19 KENEFICK David FULL IRISH

20 LOISON Alexis GROUPE FIVA

21 MACAIRE Xavier SKIPPER HERAULT

22 MASON Rich ARTEMIS 77

23 MATSON Sam ARTEMIS 21

24 MORVAN Gildas CERCLE VERT

25 PRUVOT Claire PORT DE CAEN-OUISTREHAM

26 RAVOT Yves France PARRAINAGES

27 RIVET Frédéric DFDS SEAWAYS

28 ROBERTS Alan ARTEMIS 23

29 SALZES Clément DARWIN Les  Marins de la Lune

30 SIMON Sébastien BRETAGNE CREDIT MUTUEL ESPOIR

31 TOMASEVIC Emil   ULTRA FIGARO

photo - SRC

La bataille fait rage en tête de la course entre Henry Bomby, Jérémy Beyou, Adrien Hardy et Yann Elies !

Ce matin, l'ardeur des 32 concurrents (une dernière inscription, celle d'Anthony Marchand a été enregistrée la veille, merci @g grange !!),  n'a pas faibli, et on assiste à un vrai duel entre Adrien Hardy et Yann Elies, Xavier Macaire tentant un passage plus au large. notons la 21e place d'Emil Tomasevic (N° 191), venu de Croatie et seul propriétaire d'un Figaro 2 dans son pays ! 

La météo de ce 2 mai 2014 : VENT : Nord-Ouest 4, parfois 5, virant Nord à Nord-Est 3 à 4 en fin de journée ou le soir. MER : peu agitée. HOULE : Ouest s'amortissant lentement 1 à 1.5 m. TEMPS : prédominance des nuages avec quelques pluies ou averses éparses. VISIBILITE : bonne, localement moyenne sous précipitations.

En attendant, quelques photos du passage hier de Penmarc'h et le pointage d'hier à la bouée de dégagement...

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Pointage à la bouée de dégagement - Solo concarneau

1 BOMBY Henry RED 19

2 BEYOU Jérémie MAITRE  COQ 98

3 HARDY Adrien AGIR  RECOUVREMENT 4

4 ELIES Yann GROUPE QUEGUINER  LEUCEMIE ESPOIR 10

5 LOISON Alexis GROUPE  FIVA 28

6 HILL Edmund MACMILLAN Cancer Support 37

7 RIVET Frédéric DFDS  SEAWAYS 22

8 MASON Rich ARTEMIS  77 77

9 AHRWEILLER Joan Région BASSE NORMANDIE 14

10 ARTHAUD Aymeric REEL 80

11 MACAIRE Xavier SKIPPER  HERAULT 7

12 MARCHAND Anthony Recherche Sponsors 5

13 JOSSIER Nicolas IN EXTENSO  experts comptables 64

14 GAUTIER Alain GENERALI 35

15 BIARNES Vincent GUYOT Environnement 72

16 KENEFICK David FULL  IRISH 45

17 SALZES Clément DARWIN  Les  Marins de la Lune 99

18 GUILLOU Damien LA SOLIDARITE  MUTUALISTE 100

19 MORVAN Gildas CERCLE VERT 1

20 BOUTTEL Jackson ARTEMIS 20 20

21 TOMASEVIC Emil   ULTRA  FIGARO 191

22 MATSON Sam ARTEMIS  21 21

23 JONGH Alexandre   VENDEE  1 88

24 DALIN Charlie Normandy Elite Team 40

25 DUTREUX Benjamin Team  VENDEE 192

26 SIMON Sébastien BRETAGNE  CREDIT MUTUEL  ESPOIR 25

27 DOUGUET Corentin UN MAILLOT POUR LA VIE 69

28 RAVOT Yves France PARRAINAGES 70

29 PRUVOT Claire PORT DE CAEN-OUISTREHAM 55

30 ROBERTS Alan ARTEMIS  23 23

31 JOSCHKE Isabelle GENERALI Horizon Mixité 66

32 GOODCHILD Sam Team  PLYMOUTH 85

Leur catamaran, un Moorings 4800 à fait naufrage le long de l'île de la Madeleine (Isola di la Maddalena).

C'est dans la nuit du 30 avril au 1er Mai que la Garde côtière italienne a reçu un appel de détresse de deux skippers français navigant à bord d'un catamaran immatriculé en Afrique du Sud, et demandant une intervention d'urgence.

Leur voilier, un catamaran, un Moorings 4800, qui croisait alors au nord de la Sardaigne venait de s'échouer à Punta Abbatoggia, au nord de l'île de la Madeleine, dans des conditions météorologiqes défavorables.

Un bateau d'intervention a iméditement été envoyé sur place mais n'a pu récupérer les deux naufragés du fait de la faible profondeur de l'eau et du vent. L'arrivée sur place de deux semi-rigides d'une société privée a permis le transbordement des deux marins à bord du canot de sauvetage qui les a ensuite ramenés sains et saufs, au port de La Madeleine, 4 heures après la demande de secours.

Aucune pollution notable n'a été constatée sur place, le catamaran transportant alors peu de carburant, et les deux marins ont été priés de faire surveiller l'épave jusqu'à son enlèvement, qui doit intervenir sous une semaine maximum,

=> autres articles sur Moorings
=> les faits dirvers de la plaisance et du nautisme 

Plus sûr, offrant un meilleur passage à la vague, plus rapide, plus confortable et consommant moins, cette technologie n'aurait que des avantages selon son concepteur, un chantier australien. 

On connaissait dans l'automobile la suspension oléopneumatique, inventée par Citroên et rendue célèbre sur ses mythiques DS, CX et autres GS, qui effaçait les irrégularités de la route.

C'est le même objectif que semble s'être fixé le chantier Nauti-Craft qui vient de dévoiler un système de suspension destiné à des catamarans à moteur, qui efface, tout au moins en partie, les vagues !!

Ce n'est pas la première fois qu'un chantier s'attèle à cet ambitieux projet, mais c'est sans doute la première fois que la technologie utilisée est "passive", à savoir qu'elle ne consomme aucune énergie, étant uniquement basée sur l'utilisation de vérins hydrauliques, ses concepteurs ayant conçu... les suspensions de 4x4 Toyota et Nissan...

Le prototype présenté par Nauti-Craft, le catamaran 2Play, repose ainsi sur deux coques assez fines, dont le jonction avec la plateforme s'opère au moyen de bras hydrauliques assez complexes. A la manière d'une automobile, la caisse du bateau est ainsi en partie désolidarisée du mouvement des vages, et l'effet est assez bluffant, la comparaison avec un catamaran classique étant édifiante.

Un tel système est annoncé comme plus économe en carburant qu'un modèle classique équivalent, plus rapide et plus confortable. Il pourrait même permettre de remplacer par des unités relativement petites, des unités d'interventions conçues de grande taille du fait des contraintes de passage à la vague.

Si aucune commercialisation n'est avancée, on se posera tout de même la question de la fiabilité du sytème, dans un milieux aussi agressif que le milieux marin, et sa tenue dans le temps.

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Coup dur pour l'organisation de la course mythique.

Forfait donc pour Emirates Team New Zealand qui ne s'alignera pas au départ de la prochaine Volvo Ocean Race, dont le départ est prévu le 4 octobre à Alicante. 

Grant Dalton, patron du Team a en effet déclaré que des négociations avaient eu lieu sans succès avec les Espagnols de Pedro Campos mais que le temps manquait pour monter une campagne susceptible de l'emporter. Dans ces conditions, l'équipe a préféré renoncer pour se concentrer sur la prochaine... Coupe de l'America !

Lors de la dernière VOR, les Kiwis avaient terminés seconds derrière les Français de Groupama 4 skippés par Franck Cammas. 

A date, il reste 5 équipages inscrits pour la Volvo Ocean Race 2014, dont aucun équipage français, sachant qu'un nouveau Team participant devrait se faire connaître dans les jours à venir.

Equipages inscrits à la Volvo Ocean Race 2014

• Team SCA 
• Abu Dhabi Ocean Racing (UAE) 
• Team Brunel (NED) 
• Team Alvimedica (USA/TUR) 
• Team Dongfeng (CHN-FRA)

Les confirmations des inscriptions se sont ouvertes hier soir, accueillant les compétiteurs venus des 4 coins d’Europe.

Au total 167 catamarans de 6 nations différentes sont présents pour les courses de la 28ème édition de l’Eurocat. Les catamarans sont répartis sur deux zones de course. Rond rose pour les C1 et F18 et rond jaune pour les C3 C4. Les F18 sont les plus nombreux avec 52 unités engagées. Ils sont 38 chez les C1, 48 en C3 et 27 C4.

Sur zone les conditions étaient plutôt musclées avec un vent à 25 nœuds et des rafales à 27 nœuds. Chaque concurrent s’est rendu sur sa zone de course pour un 1er départ à 15h. Les F18 et les C1 n’ont pas validée de course aujourd’hui car le vent était trop fort et la mer trop formée. Le comité de course les a renvoyé à terre. Chez les plus petits, C3 et C4, les conditions étaient moins difficiles, une course a été validée.

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Résultats de la première journée de l'Eurocat :

• C3 :
  • 1ers Léa SOCKEEL et Oscar DERRIEN
  • 2èmes Mattéo CHEVRIER et Gaspard COSSE
  • 3èmes Joël SAUVANIER et Antoine CAMPLO

• C4
  • 1er Brian  HIPPS
  • 2ème Steve  SAWFORD
  • 3èmes Adrien CHARTIOT et Clément  MOYNARD-MORNET

• Programme du 2 mai 
  • 9h00 Briefing coureurs et remise des instructions particulières si longue distance
  • Au retour Show Flying Phantom devant le YCCarnac.

photo - Yacht Club de Carnac

Les conditions étaient plus calmes pour cette 2ème journée !

Les concurrents se sont rendus sur zone à partir de 10h avec un vent de 10 nœuds. A 11h00 les départs ont été donnés simultanément.

Les 1ères et 2 se sont déroulées sans encombre. En début d’après midi le vent a baissé d’intensité et a oscillé en direction, forçant les comités de course à bouger les marques de parcours. Le départ de la 3ème  course chez les F18 a été sportif puisque 2 rappels généraux ont été signalés avant un 3ème départ sous pavillon noir. 6 concurrents ont départ sous pavillon noir. 6 concurrents ont été pincés au dessus de la ligne et donc disqualifiés (BFD). Idem pour le départ de la course 4, un rappel général suivi d’un départ sous pavillon noir.

Chez les C3 et C4, les départs se sont bien déroulés. A noter une réduction de parcours à partir de la 3ème course et un rappel général sur la course 4 du jour pour les C3.

Résultats de la seconde journée de l'Eurocat 

Chez les F18 l’équipage espagnol Martinez/Ferdinano est 1er provisoire, ils sont suivis par les français Lagravière/Jarlegan puis de l’équipage du Yacht Club de Carnac Loïs Bérréhar et Hugo Le Pomellec.

Chez les C1, es vainqueurs de l’année dernière Emmanuel Le Chapelier et Eric Le Bouedec prennent la tête du classement. Ils sont suivis par 2 équipages belges Philip Hendrickx / Filip Olyslager et Aurélie Van Schoote / Alec Bague.

Chez les C3 Jordi et Ruben Booth mènent la flotte, l’équipage Henri Demesmaeker et Emilie Van Holsbeke vient en 2èmeWibaux complètent le podium.

Demain c’est l’épreuve de longue distance Voiles et Voiliers. L’objectif est de faire le tour de l’ile de Houat.

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photo - Yacht Club de Carnac

Ce matin à 05H00 le dernier concurrent Emil Tomasevic passait la pointe des Corbeaux, point le plus sud du parcours.

Au même moment Yann Elies menait toujours la flotte des 32 Figaristes en direction de Concarneau. 23 milles sépare le leader de l'avant dernier, le dernier etant 11 milles derrière. Le vent est maintenant de secteur Nord Est permettant une progression rapide des voiliers sur la route directe en direction de La Voleuse,

Les modèles météo annoncent un vent de secteur Nord Est, mais ils ne sont pas d'accord sur la force à l'approche de la fin du parcours, l'un voit un vent faiblissant avec effet de brise thermique alors que l'autre reste stable. Cette fin de parcours sera tactique à l'approche des iles des Glénan et de la côte.

Les concurrents sont attendus à partir de 16H00 sur la ligne d'arrivée.

A noter que Vincent Biarnes a indiqué ce matin à la vacation sécurité avec le Sémaphore de St Sauveur qu'il n'avait plus de pilote automatique.

Solo Concarneau - Pointage des 15 premiers aux Birvideaux (mi parcours)
(vendredi soir) 

1 ELIES Yann GROUPE QUEGUINER  LEUCEMIE ESPOIR 10

2 HARDY Adrien AGIR  RECOUVREMENT 4

3 BEYOU Jérémie MAITRE  COQ 98

4 RIVET Frédéric DFDS  SEAWAYS 22

5 MARCHAND Anthony Recherche Sponsors 5

6 DOUGUET Corentin UN MAILLOT POUR LA VIE 69

7 DALIN Charlie Normandy Elite Team 40

8 BIARNES Vincent GUYOT Environnement 72

9 MATSON Sam ARTEMIS  21 21

10 SIMON Sébastien BRETAGNE  CREDIT MUTUEL  ESPOIR 25

11 MORVAN Gildas CERCLE VERT 1

12 GUILLOU Damien LA SOLIDARITE  MUTUALISTE 100

13 MACAIRE Xavier SKIPPER  HERAULT 7

14 GAUTIER Alain GENERALI 35

15 LOISON Alexis GROUPE  FIVA 28

Un final époustouflant en début d'après midi dans la baie de Concarneau !

Apres une bataille de tous les instants, c'est finalement Yann Elies sur Groupe Queguiner LEUCEMIE ESPOIR qui remporte la Solo Concarneau 2014 - Trophée Guy Cotten, après 47 heures, 19 minutes et 31 secondes de course, suivi d'Adrien Hardy sur Agir Recouvrement, à seulement 29 petites secondes et Jérémie Beyou à 1mn07sec !!

A noter qu'à 17h00, Alexander Jongh (Vendee), a signalé son abandon suite à une collision avec un plaisancier. Grosse frayeur mais pas trop de dégât...

=> autres articles sur la Solo Concarneau 2014
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Le classement des 27 premiers :

N° SKIPPER NOM DE COURSE N° HEURE D ARRIVEE

1 ELIES GROUPE QUEGUINER  LEUCEMIE ESPOIR 10 03/05/2014 14:28:31

2 HARDY AGIR  RECOUVREMENT 4 03/05/2014 14:29:00

3 BEYOU MAITRE  COQ 98 03/05/2014 14:29:38

4 MORVAN CERCLE VERT 1 03/05/2014 14:54:52

5 DOUGUET UN MAILLOT POUR LA VIE 69 03/05/2014 14:55:14

6 DALIN Normandy Elite Team 40 03/05/2014 14:58:05

7 MARCHAND Recherche Sponsors 5 03/05/2014 15:10:55

8 RIVET DFDS  SEAWAYS 22 03/05/2014 15:51:54

9 MACAIRE SKIPPER  HERAULT 7 03/05/2014 16:08:44

10 SIMON BRETAGNE  CREDIT MUTUEL  ESPOIR 25 03/05/2014 16:16:08

11 GAUTIER GENERALI 35 03/05/2014 16:19:51

12 MATSON ARTEMIS  21 21 03/05/2014 16:29:10

13 BIARNES GUYOT Environnement 72 03/05/2014 16:52:20

14 LOISON GROUPE  FIVA 28 03/05/2014 17:07:25

15 GUILLOU LA SOLIDARITE  MUTUALISTE 100 03/05/2014 17:13:50

16 GOODCHILD Team  PLYMOUTH 85 03/05/2014 17:16:28

17 JOSCHKE GENERALI Horizon Mixité 66 03/05/2014 17:18:23

18 JOSSIER IN EXTENSO  experts comptables 64 03/05/2014 17:28:49

19 HILL MACMILLAN Cancer Support 37 03/05/2014 17:29:32

20 MASON ARTEMIS  77 77 03/05/2014 17:30:06

21 SALZES DARWIN  Les  Marins de la Lune 99 03/05/2014 17:34:21

22 PRUVOT PORT DE CAEN-OUISTREHAM 55 03/05/2014 17:34:38

23 KENEFICK FULL  IRISH 45 03/05/2014 17:38:12

24 ROBERTS ARTEMIS  23 23 03/05/2014 17:47:48

25 AHRWEILLER Région BASSE NORMANDIE 14 03/05/2014 17:55:38

26 BOMBY RED 19 03/05/2014 18:00:59

27 BOUTTEL ARTEMIS 20 20 03/05/2014 18:01:56

photo - G. Grange

Le quai d'un port de plaisance n'est peut être pas fait pour faire le cacou avec une moto de route, n'est-il pas ?

Voilà une mésaventure arrivée en novembre 2012 à l'un de nos confrères du magazine Moto Journal, en mal d'images épiques pour mettre en valeur une formidable Yamaha FJR 1300 valant près de 18 000 euros !

La scène se déroule dans le port de Saint Martin de Ré (17) et l'essayeur se voit piégé par la largeur de sa monture au niveau des valises arrières.

La chute de cette histoire est somme toute logique, et il est heureux que le malheurex n'ait pas été blessé dans cette... chute !!

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Hier avait lieu le dernier jours de l'édition 2014 de l'Eurocat

Les équipages s'étaient levés tôt et les visages portaient encore des traces de fatigue de l’épreuve de longue distance de la veille.

Dès 9h00 les participants se sont rendus sur la zone de course. Le vent soufflait à 10 nœuds de secteur d’Est. 

Chez les F18 le 1er départ a été à rebondissement. Durant la 1ère procédure, le vent a basculé de 30 degrés, contraignant le comité de course à annuler celle-ci. La deuxième procédure de départ s’est soldée par un rappel général. La troisième procédure sous black flag permettra aux 53 concurrents de s’élancer sur le parcours. Les C3 débutent aussi la journée par un rappel général, suivi d’un rappel individuel. Bon départ pour les C1 etC4.

Par la suite le vent a baissé (5-7noeuds) sur le rond des F18/C1, contraignant le comité de course à bouger les marques de parcours. Les F18 se donnent à fond pour prendre la meilleure place au départ. 2 rappels généraux avant un départ sous black flag auront été nécessaires pour la dernière course de la journée. Les C1 partent du 1er coup avec un rappel individuel. Sur l’autre rond bon départ pour les C3 et les C4. Tous les concurrents sont rentrés à terre, ravis de cette dernière journée de course et de cette 28ème édition de l’Eurocat.

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Les résultats de l'Eurocat 2014

Podium F18

1ers Iker Martinez et Ferdinano Van West 

2èmes Solune Robert et Riwan Perron

3èmes Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot

Poduim C1 – Championnat de France Promotion Intersérie catamarans

1ers Emmanuel Le Chapelier et Eric Le Bouedec

2èmes Philip Hendrickx et Filip Olyslager

3èmes Aurélie Van Schoute et Alec Bague 

Podium C3 - Championnat de France Promotion Intersérie catamarans

1ers Jordi et Ruben Booth 

2èmes Henri Demesmaeker et Emile Van Holsbeze

3èmes Marie Demesmaeker et Klaas Victor

Podium C4 

1er Brian Phipps

2ème Stuart Snell

3ème Thomas Sandal

Raid Voiles et Voiliers

1ers temps réel : Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot

1ers F18 : Morgan Lagravière et Arnaud Jarlegan

1ers C1 Emmanuel Le Chapelier et Eric Le Bouedec

1ers C3 Thierry et Christine Wibaux 

1er C4 Stuart Snell

Le Napoléon Bonaparte va quitter Marseille cette semaine, pour l'Italie afin d'y bénéficier de lourds travaux.

A l'instar du France en son temps, le Napoléon Bonaparte quitte l'hexagone sur un constat d'échec amer, qui reflète bien la décrépitude dans laquelle se trouve aujourd'hui plongée la SNCM.

Racheté une bouchée de pain - 7 millions d'euros - par l'armateur italo-suisse MSC et rebaptisé depuis lors Rhapsody, ce ferry "extraordinaire" conçu comme un ferry de croisière et construit en 1996 aux Chantiers de l'Atlantique, aura manqué à tous ses rendez-vous, pour manquer de sombrer un matin d'octobre 2012 dans le port de Marseille, lors d'une tempète, suite à la rupture de ses amarres.

Ré-immatriculé à Malte, le Rhapsody quitte Marseille pour Naples cette semaine donc, en remorque, car privé de propulsion, sa salle machine ayant été inondée lors de son accident.

Chez MSC, le Rhapsody sera affecté aux lignes italiennes de la SNAV, avec une interrogation : sera-t-il exploité comme un simple ferry ou comme un ferry de croisière, sa vocation initiale. 

Inspiré notamment des paquebots de la Royal Caribbean, le Rhapsody dispose en effet de 4 restaurants, de 4 salons, d'une salle de spectacles et d'une piscine. Autant d'équipements qui en ont fait un navire peu adapté à la réalité de la qualité de service de la SNCM et de ses prérogatives !

Gourmand en carburant, peu optimisé pour transporter des passagers du continent à la Corse, l'ex-Napoléon Bonaparte n'aura peut être finalement eu pour seul fait d'arme, que de combler les trous béants de la trésorerie de l'armement marseillais.

La compagnie a en effet touché 60 millions d'euros de prime d'assurance suite à l'accident, n'a pas réalisé de travaux de remise en état et l'a revendu 7 millions.

Triste départ de flotte... 

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Fiche technique du Rhapsody (ex-Napoléon Bonaparte)

• Longueur - 172,00m
• Largeur - 30,40m
• Tirant d'eau - 6,60m
• Jauge - 43 000 tonnes
• Passagers - 2460
• Voitures - 700
• Cabines - 520
• Equipage - 200

L'IMOCA, l'association qui gère cette classe de voiliers de course (monocoques open de 60 pieds), engagés notamment sur la transat Jacques Vabres, la New York Barcelone, la Route du Rhum, le Vendée Globe..., s'est dotée d'un nouveau Président, Jean Kerhoas, par ailleurs vice-Président de la Fédération Française de Voile.

A l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle de l’IMOCA qui se tenait le  24 avril 2014, Luc Talbourdet, Président en titre depuis huit ans a passé le témoin à Jean Kerhoas, impliqué à divers titres dans le développement de la voile en France et en Europe, depuis une trentaine d’années.

A charge pour lui, de poursuivre le travail engagé par la Classe IMOCA notamment le programme 2015-2016, de l’IMOCA OCEAN MASTERS WORLD CHAMPIONSHIP. Cette Assemblée Générale était l’occasion pour Luc Talbourdet  de dresser un bilan de ses années passées à la tête de l’IMOCA, et plus particulièrement des quatre dernières.

Tout d’abord, Luc Talbourdet a tenu à rappeler le chemin parcouru : aujourd’hui,  la Classe IMOCA est maître de son évolution tant sur le plan technique que sportif.

L’IMOCA s’était fixé  deux objectifs principaux :

• D’une part faire évoluer ses règles afin d’améliorer la fiabilité des bateaux et de mieux encadrer les coûts. 
• d’autre part de permettre à son Championnat de se développer en lui offrant des perspectives commerciales. 

C’est le sens de l’évolution des règles aujourd’hui en vigueur : elles permettent toujours une liberté de conception mais encadrent davantage les éléments sensibles que sont le mât et la quille, tous les deux aujourd’hui standardisés.  Sans négliger la performance des bateaux  qui ne cesse de progresser, l’accent aura été mis sur la fiabilité et par voie de conséquence sur un meilleur encadrement des budgets.

En parallèle, l’IMOCA s’est organisée pour garantir son programme et apporter des certitudes à ses partenaires et investisseurs. L’année 2013 aura vu la naissance d’OSM (Open Sports Management), société commerciale détentrice des droits de l’IMOCA, en charge du développement de son Championnat et des partenariats.

C’est sur des bases que de nouveaux projets se lancent avec en point de mire le prochain Vendée Globe.  Si cette course reste le Graal à conquérir, le chemin pour y parvenir offre aujourd’hui  un encadrement et un programme qui sécurisent et contribuent au succès des projets. Banque Populaire, Gitana, Hugo Boss, Safran et Virbac- St Michel, partenaires historiques de projets IMOCA,  construisent ainsi de nouveaux bateaux.

PRB, Maître CoQ, Macif, Initiatives Cœur, Bureau Vallée, peaufinent les leurs !

La prochaine Route du Rhum indiquera leur niveau de compétitivité et la hauteur de la barre à franchir pour les bateaux en construction. Le challenge est réel et la cohabitation entre anciens et nouveaux bateaux devrait promettre de belles bagarres, ce qui était l’un des enjeux de l’évolution des règles. Reste maintenant à partager cette confiance qui émane des skippers et de leurs partenaires avec de nouveaux skippers, de nouveaux investisseurs et de nouveaux annonceurs. L’équipage d’OSM sous la conduite de Sir Keith Mills et de Peter Bayer s’y emploie et le programme de l’IMOCA OCEAN MASTERS va y contribuer.

Le Champion du Monde 2014 succèdera à François Gabart à l’issue d’une saison de deux ans qui compte cette année la New York-Barcelone, la Route du Rhum et la Barcelona World Race. La nouvelle course New York – Barcelone, qui s’inscrit dans la préparation de  La Barcelona World Race accueillera le premier des nouveaux bateaux IMOCA « Spirit of Hungary » dont le skipper/constructeur n’est autre que Nandor Fa, l’un des skippers fondateur de l’IMOCA en 1991.

C’est bien pour garder ce cap que tous les administrateurs sortants ont été réélus à l’exception de Dominique Wavre, administrateur depuis 1998, qui a souhaité mettre un terme à son mandat. Luc Talbourdet n’a pas manqué de saluer l’engagement et la constance de Dominique,  tant en sa qualité d’administrateur que de Président (2008- 2009). Le travail de Dominique a été salué par l’Assemblée. Armel Le Cléac’h, Luc Talbourdet, Jean Le Cam et Vincent Riou reviennent aux côtés d’Alex Thomson, Bernard Stamm et Marc Guillemot. Jean Kerhoas, coopté par les skippers du Conseil d’Administration, est le nouvel administrateur élu et devient le nouveau Président de l’IMOCA.

En confiant la barre à Jean Kerhoas, les skippers ont opté pour une personnalité incontournable de la voile française. Vice-président de la FFVoile en charge du développement depuis 18 ans, Président de Nautisme en Bretagne, instigateur de la filière qui a permis à nombre de jeunes marins d’accéder à la course au large en solitaire, Jean Kerhoas compte inscrire son mandat dans la continuité des actions engagées.

Après avoir partagé son savoir-faire dans plusieurs projets européens, Jean Kerhoas a décidé de s'inscrire aux côtes de Sir Keith Mills pour faire rayonner l’IMOCA à travers le monde. L’internationalisation de l’IMOCA sera aussi celle du Vendée Globe, raison supplémentaire d’avancer.

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Au sujet de la Classe Imoca 

Fondée en 1991 et reconnu par l’ISAF (Fédération Internationale de Voile) depuis 1998, l’IMOCA est l’association de classe qui gère les monocoques Open de 60 pieds (18,28 mètres). Avec plus de trente skippers membres, son Championnat regroupe deux courses autour du monde, un tour de l’Europe et plusieurs courses trans-océaniques. La Classe IMOCA concoure à l’internationalisation de la course au large et conjugue au quotidien les notions de compétition, d’innovation, d’aventure humaine et de sécurité.

ActuNautique a rencontré Annick et Alain, de la société Blue Lagoon, spécialisés dans le convoyage de bateaux de plaisance, à l'occasion d'un convoyage qui a réservé... quelques surprises !

Car une navigation est rarement un long fleuve tranquille, comme le démontre l'exemple du convoyage d'une vedette acier de 14,30m, du chantier Van Brussel, appartenant à des plaisanciers allemands, entre Aigues Mortes (30) et Saint Jean de Losne (21), soit un parcours de 534 kilomètres incluant le passage de 19 écluses, prévu pour durer 7 jours et qui aura finalement duré 2 jours de plus...

Alain, qui réalise les convoyages avec son épouse Annick, a bien voulu nous en dire un peu plus...

ActuNautique - Avant toute chose, que dire du bateau ?

Alain / Blue Lagoon - Ce bateau, battant pavillon allemand, est très beau et très agréablement aménagé avec une touche un peu style "pub british" très cosy ! Mais comme d'habitude après 3, 4 ans au port d'Aigues Mortes sans avoir navigué et malgré une prestation d'entretien demandée à distance par son propriétaire et certainement facturée lourdement, entretien qui m'a été confirmé lors de la prise en main par les prestataires qui sont intervenus, un tas de problèmes subsistent, que nous allons découvrir au fil de la navigation !

A ce point là ?

A / BL - A ce point là effectivement !

• Le moteur TD chauffe jusqu'à 90 ° dès le départ d'Aigues Mortes ! Solution, un plongeur à Saint-Gilles a nettoyé le kill cooling, la grille de propulseur d'étrave et les hélices
• Le moteur TB ne dépasse pas 1200 tr/ mn, pas de solution.
• Le gasoil est vieux de 4 ans et les 2 moteurs fument noirs comme des locomotives. Solution, 20 litres d'additif de nettoyage dans les réservoirs de 500 l de gasoil et les moteurs ne fument plus !
• Le chargeur de batteries de service a rendu l'âme et donc plus de 24 V, ni de 220 V si on est pas branché à un quai. Et quand on est branché sur le 220 V on a toujours pas de 24 V nécessaire au frigo et à l'éclairage !
• Le groupe électrogène ne démarre pas car l'alternateur ne charge plus sa batterie, un prestataire devait changer cet alternateur mais il a complètement oublié ou plutôt il ne l'a pas fait car c'est tres serré à l'intérieur et donc particulièrement difficile à faire... Avec des câbles sur une batterie moteur et en accélérant manuellement, le groupe démarre mais l'opération est pénible. 

Le pire, si l'on peut dire, c'est le début d'incendie dans la cale moteur !

A / BL - Le  vendredi 2 mai le moteur TB se met à chauffer. La courroie de distribution est cassée et un incendie démarre dans la salle des machines !!! Des flammes au dessus du moteur TB hautes de 8 à 10 cm... Avec un extincteur à la main prêt à servir, moteur TB arrêté. Dès que le coupe batterie et l'arrivée gasoil ont été stoppés, les flammes ont disparu instantanément ! Ouf !

Nous arriverons au port de Cruas sur un seul moteur, le BD, 4 h 1/2 après, à une vitesse de 5 km/h contre le mistral et le courant. Le samedi 3 mai a été une journée technique. 7 heures de boulot ! J'ai changé la courroie, il y en avait une de rechange à bord. 

Et j'ai réparé la cause de l'incendie : un faisceau de câbles dont le "plus", qui va au démarreur, avait fondu et brûlé en étant à la masse du moteur ! Et pour cause, ce faisceau était fixé directement par des colliers rilsan aux injecteurs ainsi qu'a leurs tuyaux...

Solutions, suppression des parties d'isolants brûlées. Chargement des parties de cuivre altérées du câble positif, en entourant des brins de fils de cuivre de 0,5 mm provenant d'un bout de câble en "S" qui devait servir de crochet à bord.

Pour consolider le tout soudure déposée sur cet ensemble ainsi reconstitué, après avoir emprunté un fer à souder à un voisin de ponton. Isolement a l'aide de themorétractables présents à bord et rétracté avec le sèche cheveux d'Annick. Les 3 autres petits câbles altérés seront coupés, ressoudés et isolés aussi avec des themorétractables.

Après avoir remis 25 litres de liquide de refroidissement dans le kill cooling et redémarré le moteur tout semble ok ! La nav de ce jour l'a confirmé et ce moteur au niveau du refroidissement fonctionne mieux qu'avant ! C'était notre premier feu à bord... 

Alain, quelles sont, en règle générale, les difficulés de la navigation fluviale par rapport à la navigation maritime ?  

A / BL - Je dirais quelles sont de 4 ordres : l'appréhension des courants, les crues, les chomages et autres horaires de fermeture de certains ouvrages, mais aussi les chenaux de navigation.

Tout d'abord, comment appréhender les courants et en quoi sont-ils différents de courants marins ? 

A / BL - En mer, les courants sont établis et connus. Avec les heures de marées et les coefficients, on peut connaître les courants auxquels on aura à faire . En navigation fluviale, cela depend des crues, dues aux intempérie, à la fonte des neiges et à la régulation des barrages. Il ne faut pas oublier qu'un barrage est une usine électrique qui produit. Dans un contexte fluvial, il est donc difficile d'appréhender la force des courants ! En ce mois de mai, le Rhône est par exemple bien plus difficile à remonter qu'il ne l'était en mars !! 

Dans les manoeuvres d'un bateau, comment anticiper un courant fluvial ?

A / BL - En faisant en sorte de toujours manoeuvrer face au courant, de ne jamais se trouver en travers, car on perd alors toute manoeuvrabilité ! C'est vrai pour les appareillages, les amarrages et les entrées de port ! 

Autre différence par rapport à la navigation maritime les disponibilités de certains ouvrages...

A / BL - C'est une vraie différence en effet. Dans certains cas, des tronçons de navigation entiers peuvent être fermés durant de longues période pour entretien. On appelle cela les chômages. Dans ce cas, il faut bien anticiper pour ne pas se retouver le bec dans l'eau ! L'autre problème de la navigaton fluviale est relatif aux heures d'ouverture des écluses, notamment la pause déjeuner : il faut pouvoir l'appréhender pour bien calculer son temps réel de navigation. En fluvial, votre vitesse moyenne de navigation ne dépend pas que de votre propre performance !! 

Il y a les chenaux de navigation aussi...

A / BL - Sur la Loire ou le Rhône, il ne faut pas s'en écarter sous peine de s'échouer sur un haut fond ou pire, de percuter un enrochement affleurant la surface ! Les chenaux sont établis à partir d'épis installés depuis chaque rive, pour réguler l'écoulement de l'eau. C'est une préoccupation de chaque instant sur certains cours d'eau...

En vous écoutant, on a l'impresson que la navigation en mer est plus simple que la navigation fluviale finalement !! 

A / BL - Pour faire autant de convoyages fluviaux que maritimes, je peux vous dire que le fluvial est bien plus compliqué que le maritime, que ce soit au niveau des accostages, appareillages et autres amarrages !! Sans parler du passage des écluses... Cela peu paraître enfantin, vu de loin, sauf que sur certaines écluses à fort débit, c'est un peu chaud avec un bateau de plaisance !! Surtout que l'on n'est pas prioritaires par rapports aux navires commerciaux !! Cela dépend aussi de l'éclusier qui, s'il est pressé par un convoi commercial, peut etre amené à accélerer le passage du plaisancier, la bassinée, et la, cela peut parfois tourner au rodéo ! 

=> autres articles sur les voyages 

En savoir plus sur Blue Lagoon

• Annick et Alain - Blue Lagoon Convoyage
• Convoyages maritimes et fluviaux de bateaux à moteur  
• Indépendants, dans le convoyage maritime et fluvial depuis 2010. 
• Alain (Capitaine 200), et Annick (CIN) 
• accéder au site internet de Blue Lagoon

Le projet de Safer Pêche, identique à ce qui existe dans l'agriculture, divise la profession.

Autant le dire, le projet de mise en place d'une Safer Pêche, identique dans le principe à ce qui existe dans l'agriculture, n'a pas fini de faire couler de l'encre.

Ce projet vise à ouvrir à l'agriculture le cadre des Sociétés d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural, structures publiques détenant un droit de préemption sur la vente des terres agricoles. Dans le cas de la pêche, la Safer détiendrait un droit de préemption sur la vente des bateaux de pêche. Cette démarche aurait pour objectif de faciliter l'installation de jeunes et d'empêcher la vente des navires à des structures étrangères.

Un principe que dénonce avec virulence les Syndict National des Chefs d'Entreprise à la Pêche Maritime (SNCEPM), se positionnant contre le fait que les artisans pêcheurs subissent un droit de préemption sur leur entreprise !!

Car à y regarder de plus près, le secteur de la pêche est finalement très différent de celui de l'agriculture, secteur vivant depuis la fin de la guerre de subventions publiques notamment européennes. 

Pour la CNCEPM, aider à l'installation de jeunes artisans doit avant tout passer par des aides et un accompagnement et par le fait que les banques doivent savoir prendre des risques.

Alors que la France peine toujours à se réformer, l'exemple de la mise en place d'une Safer de la Mer n'est-il pas un exemple de plus d'un réflexe congénital à empiler les réglementations, les observatoires et les structures administratives les unes sur les autres, au détriment de démarches plus souples, moins technocratiques et moins coûteuses, et... agréées par tous ?

Le débat est lancé...

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