Grand retour annoncé pour les fameux voiliers familiaux biquilles, dont le constructeur, le chantier Wrighton avait été liquidé en octobre dernier.

Il y a presque un an, la liquidation judiciaire de la société Wrighton avait surpris le secteur et laissé les propriétaires des Biloup, ces fameux petits voiliers familiaux biquilles dans un grand désarroi.

Des propriétaires accrocs à un type de bateau de plaisance plus si fréquent de nos jours, à savoir des petits voiliers taillés pour la croisière familiale et dotés de deux quilles, solution bien pratique et plébiscitée en Grande-Bretagne et en Europe du Nord.

Des propriétaires qui, hélas, n'était plus si contents que cela de la qualité des bateaux produits et du service après vente, depuis le rachat du chantier à son fondateur par Charles-Médéric Thiout, en 2004.

Aussi, l'annonce d'une relance de la production des Biloup "selon le concept de Richard Wrighton" devrait-elle faire parler d'elle sur les pontons !

A l'origine de cette reprise, deux clients de longue date du chantier, Thierry Bocquet et Patrick Fallot, qui furent les deux premiers à passer commande du Biloup 365, tout dernier modèle présenté par l'ancien dirigeant de la société, mais jamais lancé.

Deux investisseurs passionnés de nautisme mais qui ont les pieds sur terre, comme nous avons pu le conster sur ActuNautique.com, en interviewant Thierry Bocquet, chef d'entreprise du secteur de la distribution automobile, qui nous a précisé vouloir relancer le chantier dans l'Esprit Familial qui était celui de Richard Wrighton.

"Après la liquidation judiciaire du chantier Wrighton yachts, la perte du fichier clients, des plans...une nouvelle page dans l'histoire des Biloup s'annonce" nous a-t-il précisé. "Tout est à refaire, mais nous sommes prêts à relever le défi, car nous croyons en ces bateaux : familiaux, fiables et robustes".

Après le rachat des moules et l'obtention du soutien de la société Ouest Nautic, ancien concessionnaire Wrighton basé à la Rochelle, mais aussi celui de l'architecte naval Vincent Lebailly, la première matérialisation de cette relance aura pour cadre le Grand Pavois de La Rochelle, en septembre.

Deux Biloup seront en effet exposés à flot, chez Ouest Nautic, et une maquette 3D du nouveau 365, rebaptisé 36BF pourra y être admirée.

Richard Wrighton sera aussi de la partie, pour rencontrer les amoureux de la marque et des Biloup, qui donnera sa caution au projet.

Au niveau industriel, la production devrait démarrer dans la région de Caen, en fin d'année, réalisée au sein de la pépinière nautique caennaise. Un choix industriel pragmatique, qui permettrait de bénéficier d'un excellent savoir-faire.

Le lancement du Biloup 36BF devrait quant à lui avoir lieu en juin 2015, le temps de permettre à Vincent Lebailly d'en terminer les plans et de lancer la fabrication des moules.

Et Thierry Bocquet de conclure : "Nous ambitionnons de proposer un niveau de qualité équivalent à celui des Biloup d'avant 2004 (ndlr : avant la cession du chantier de Richard Wrighton à Médéric-Charles Thiout), avec un SAV au niveau, sachant que l'objectif est que nos clients y aient le moins recours possible !"

=> autres articles sur Wrighton Biloup

Du 3 au 9 août, le Tour du Finistère à la Voile animera le littoral breton au large mais aussi à terre, lors de 5 escales qui devraient être mémorables.

A cette occasion, la rédaction d'ActuNautique.com vous propose de découvrir la course sous un angle un peu différent de celui auquel on est généralement habitué..

Le Tour du Finistère à la Voile 2014, c'est....

• 6 catégories de voiliers participant, qui se déclinent comme suit, des plus petits aux plus grands :
  • Trois au classement HN
    • Catégorie Xavier Bourhis l'Assureur Plaisance
    • Catégorie Super U du Finistère
    • Catégorie Conseil Général du Finistère
  • Trois au classement IRC
    • Catégorie Crédit Agricole du Finistère
    • Catégorie CCI du Finistère
    • Catégorie région Bretagne
• 101 bateaux inscrits pour 630 marins sur l'eau
• 12 régates échelonnées sur 5 étapes, sur 800 kms de côtes
• Une organisation à terre dont on parle généralement trop peu :
  • Une équipe itinérante composée de 25 personnes, dont 15 bénévoles. 
  • 2250 repas servis aux participants par 70 bénévoles !! Trois repas sont en effet offerts aux équipages aux étapes de L'Aber Wrac'h, Douarnenez et Port-la-Forêt. 
  • Les repas de Douarnenez et Port-la-Forêt sont également ouverts au public ! Si le temps le permet, l'organisation peut alors se charger de... 2000 repas pour chacune de ces 2 étapes !! 
  • 1 car-podium pour les remises des prix
  • 1 podium/scène pour les concerts
  • 1 camion
  • 3 camping-cars
  • 4 voitures
  • 1 mini-bus

=> Le magazine du Tourduf, c'est ActuNautique.com !

Dans la nuit du 29 au 30 juillet, les frégates Montcalm et Courbet ont procédé à l'évacuation de 47 personnes, dont une majorité de Français.

C'est le 27 juillet que le gouvernement français a pris la décision d'évacuer les Français encore présents en Libye, suite à la tournure calamiteuse qu'y prenaient les événements.

Dans ce cadre, le centre de planification et de conduite des opérations a ordonné le déploiement de la frégate anti-sous-marine Montcalm et de la frégate de type La Fayette Courbet au large des côtes libyennes, à hauteur de Tripoli et dans la nuit du 29 au 30 juillet, une opération conduite en liaision avec les américains a permis l'évacuation de 47 personnes.

Cette opération s'est déroulée en trois temps :

Le premier temps a consisté à prépositionner un dispositif maritime au large du port de Tripoli. La frégate Montcalm a appareillé de Toulon le lundi 28 juillet au soir, avec à son bord une équipe de la cellule de crise du ministère des Affaires étrangères, chargée de la coordination des opérations en lien avec l’ambassade de France en Libye. En mer, elle a été rejointe par la frégate Courbet et c'est dans la nuit du 29 au 30 juillet que les deux navires se sont positionnés au large de Tripoli.

Le deuxième temps des opérations a été marqué par les opérations d’extraction des ressortissants depuis le sol libyen. Après avoir mis à terre des éléments de sécurisation, les deux frégates ont engagé leurs embarcations rapides afin de permettre l’embarquement en six rotations de l’ensemble des bénéficiaires de l’évacuation. Ces derniers ont été accueillis par les équipages des deux frégates, avant d’être regroupés sur la frégate Montcalm. A bord, des équipes ont été spécialement dédiées pour faciliter leur quotidien au cours de leur transit vers la France.

Lors du dernier temps de l'opération, la frégate Montcalm a mis le cap sur Toulon où les ressortissants seront pris en charge dans les jours à venir par les équipes du ministère des affaires étrangères.

Coup dur pour le constructeur suédois de moteurs marins, déjà confronté à de grosses difficultés financières.

Décidément, rien ne va bien pour Volvo Penta, filiale du constructeur suédois de véhicules utilitaires et de chantiers, spécialisée dans la fabrication de moteurs marins.

Engluée dans de grosses difficultés, la société, qui doit supprimer près de 4000 postes, vient d'écoper d'une amende de 55 millions de dollars aux Etats-Unis quant à ses allégations sur les rejets de CO2 de ses moteurs marins.

Car s'il est un domaine avec lequel les Américains ne plaisantent pas, c'est bien celui des performances avancées par les constructeurs, qu'il s'agisse d'automobiles ou de tous autres moyens de locomotion.

C'est là que la bât blesse pour Volvo Penta dont les chiffres sur les émissions de Co2 de ses moteurs étaient par trop optimistes, comme vient de le confirmer la Cour d'Appel du District de Columbia, confirmant un premier jugement prononcé en 2012, contre lequel le Suédois avait immédiatement interjeté appel.

Si les dirigeants de la société réfléchissent à déposer un recours contre ce nouveau jugement, il semble que les 55 millions de dollars de cette amende n'aient pas été provisionnés l'an dernier, ce qui pourrait lourdement peser dans les comptes 2014 de la société.

=> autres articles sur Volvo Penta

C'est demain, lundi 4 août à 10h30 que les 100 participants s'élanceront de Roscoff.

Les 100 bateaux réunis au nouveau port de plaisance de Roscoff s’élanceront alors pour un parcours de 35 milles nautiques à parcourir jusqu’à l’Aber Wrac’h. D’ici-là on termine les inscriptions pour les uns, range le bateau pour les autres, et chacun prépare sa course pour demain !

Chaque équipage a son rythme. Entre ceux qui sont arrivés samedi dans la journée, et les derniers qui rejoignent Roscoff ce dimanche en fin d’après-midi, autant de profils et d’histoires différentes. La dernière soirée roscovite débutera par le briefing des équipages à 18h, puis la fête battra son plein en centre-ville au rythme de la fanfare des Fulupiks puis de la Fiancée du Pirate.

C’est dans un vent de Sud-Ouest assez faible – entre 5 et 10 nœuds – que tous s’élanceront pour la première étape du Tour.

=> Le Tour du Finistère en chiffres

Les concurrents quitteront les pontons à partir de 10h suite à l’arrivée du ferry en provenance de Plymouth, et prendront le départ dans la mesure du possible avant le passage du ferry suivant, à 11h. « Cinq départs seront donnés à partir de 10h30, des plus petits bateaux jusqu’aux plus grands. A raison de 4 à 5 minutes entre deux procédures de départ, nous devrons certainement faire une pause pour laisser passer le deuxième ferry, priorité à la marine de commerce ! » explique Jean Coadou, président du Comité de Course sur ActuNautique.com.

=> Scoop : relance des voiliers Biloup Wrighton au Grand Pavois

Point important, le courant sera favorable aux concurrents tout l’après-midi, mais gare à ceux qui n’auront pas atteint la ligne d’arrivée avant 18h !

Les milles seront autrement plus durs à avaler avec le courant dans le nez… Une première étape pendant laquelle les concurrents vont pouvoir se mesurer les uns aux autres et dont le classement sera déjà révélateur des forces et faiblesses de chacun.

Heureusement le repas des équipages récompensera l’ensemble des concurrents qui pourront ensuite vibrer au rythme de la pop-rock bourrée d’énergie du quartet « The Churchfitters ».

=> ActuNautique, le magazine du Tourduf !

Le 22 juillet, le tribunal de commerce de Cannes a prononcé la liquidation judiciaire de la société Rodriguez Group.

C'est un coup dur pour la filière nautique française, le yachting et la grande plaisance, et un véritable séisme à un mois de l'ouverture du Cannes Yachting Festival, que l'annonce de la liquidation judiciaire de la société Rodriguez Group.

Placé en redressement judiciaire en janvier dernier, le groupe fondé par Gérard Rodriguez en 1972, qui employait encore 50 salariés et dont le siège social est à Golfe Juan, rencontrait depuis des années de gros problèmes financiers, plombé par une dette de près de 100 millions d'euros (96.5 millions).

Cette annonce n'est pas vraiment une surprise pour la communauté financière, depuis la publication des comptes semestriels de la société le 30 mai dernier, qui affichaient un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros, pour un perte financière de 43 millions.

=> autres articles sur Rodriguez

Créé comme un groupe de négoce (brokerage) de yachts et de construction, Rodriguez Group a peu à peu cessé la production en propre pour faire sous traiter ses modèles en Italie, ou commercialsier des yachts conçus par des chantiers partenaires, notamment San Lorenzo (dont le partenariat a pris fin fin 2013), Cerri, Italyachts, ce, en maintenant son activité de brokerage, en particulier au travers du rachat de la société Camper & Nicholson.

La liquidation de la société ouvre désormais deux pistes : un rachat de ses différentes activités, "à la pièce", voire une cession de ses actifs aux enchères, en l'absence d'offre.

Une bien triste fin de parcours pour une société qui domina le secteur dans les années 80-90.

Selon nos informations, la société Camper & Nicholson ne serait pas concernée par cette liquidation judiciaire. Au moment de publier cet article, la société Rodriguez Group n'a pas souhaité répondre à nos questions.

Avec la fin annoncée de la société Rodriguez Group, les trois chantiers français leaders du marché des grands yachts sont le groupe Bénéteau (Monte Carlo yachts, Prestige), Couach et Ocea, sachant que le chantier Feadship, chantier néerlandais iconique, appartient lui... au groupe français de luxe LVMH !

Le 29 juillet, deux frégates, l'une française, l'autre britannique se sont entraînées ensemble, dans le cadre de la lutte conjointe des deux pays contre le narcotrafic.

Cet exercice, dont le point de départ était fort de France, regroupait la frégate britannique HMS Argyll et la frégate de surveillance française Germinal.

Ensemble, les deux navires ont pu conduire des manœuvres d’évolution tactique, et de transmission.

Ce dans le cadre de la lutte conduite de concert par la France et la Grande-Bretagne contre le narcotrafic dans la zone Caraïbes.

=> La rénovation du navire espion français Monge se termine

Le soutien apporté par la base navale de Fort-de-France pour l’escale du HMS Cargyll, et les interactions qui ont eu lieu avec le Germinal actuellement déployé auprès des forces armées aux Antilles (FAA) s’inscrivent dans le cadre de la coopération bilatérale franco-britannique, renforcée depuis la signature du Traité de LancasterHouse en novembre 2010. Echange d’expertise sur la lutte contre le narcotrafic, exercice favorisant l’interopérabilité entre les bâtiments des deux marines, autant d’actions concrètes témoignant de la volonté commune des deux pays d’entretenir et de développer la relation de défense franco-britannique dans cette zone d’intérêt commun.

=> autres articles sur la Marine Nationale

Après une série de cinq départs donnés avec une régularité exemplaire, les six catégories de coureurs se sont élancées sur leurs parcours respectifs.

Le groupe Xavier Bourhis, l’assureur plaisance , constitué des plus petits bateaux, a effectué un parcours légèrement réduit (33 milles nautiques), tandis que les cinq autres séries ont parcouru 38 milles nautiques. Une deuxième journée moins ensoleillée mais plus ventée, avec une arrivée sous les magnifiques falaises de Camaret-sur-Mer.

Comme hier à Roscoff, les concurrents ont pris le départ sous spi, dit « à l’anglaise ».

La ligne de départ était mouillée en fonction du parcours et non par rapport au vent, car envoyer 100 bateaux en moins d’une heure n’est pas chose aisée ! Mais le comité de course a lancé les départs avec la régularité d’un métronome. Entre chaque procédure de départ d’une durée de six minutes, quatre minutes de préparation : « c’est ce qu’on appelle un départ rythmé » sourit Jean Coadou, président du Comité de course.

Après avoir tiré des bords dans les cailloux pour se protéger du courant au niveau de Portsall, les concurrents ont pu descendre le chenal du Four emmenés par le courant, toujours au près. Ce n’est qu’après le passage de la pointe de Saint Mathieu que la première série a pu rejoindre rapidement le port de Camaret par vent de travers, tandis que les bateaux plus puissants des séries Super U, Conseil général du Finistère, Crédit Agricole du Finistère , CCI du Finistère et région Bretagne ont rallié la ligne d’arrivée au reaching (sous spi) depuis la bouée de La Vandrée.

Nouveauté 2014, le classement Jeunes correspond à la volonté de Nautisme en Finistère d’encourager les jeunes voileux qui souhaitent faire leurs premières armes dans la course au large. Quatorze équipages concourent pour ce classement. « J’ai toujours aimé transmettre aux plus jeunes ma passion pour la régate et c’est d’ailleurs comme ça que mon fils a commencé avant d’en faire son métier » déclare Pierre Meilhat, skipper de Super U Brest Keredern et père de Paul, figariste émérite et parrain de cette édition du Tour. A bord, Pierrick, Emma et Laura sont enchantés de cette expérience « la régate ajoute quelque-chose de très stimulant à la navigation ».

Apprendre signifie parfois aussi de tester ses capacités à réagir de façon sereine face à un problème en mer. « Nous avons cassé la cadène hier en fin de parcours, raconte Michel (Coryphene), et curieusement ce fut une bonne expérience partagée que de gérer calmement notre retour à terre ». Thomas et Paul, eux, ont apprécié d’avoir un connaisseur des côtes pour les guider entre les cailloux « nous avons réussi à remonter quatre bateaux grâce à lui ce matin ! » . Un bon partage d’expériences, et bonne nouvelle, les jeunes sont partants pour l’année prochaine.

Avant le départ de la troisième étape vers Douarnenez, les équipages pourront profiter d’une nouvelle soirée festive ouverte à tous sur le port de Camaret-sur-Mer. Les Batucaduarn viendront les faire danser la samba !

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Passer la barre n'est pas toujours simple à l'approche de la côte.

Cette expérience mémorable est assez étonnante et a dû procurer le grand frisson au skipper et aux passagers d'un catamaran de croisière de 500 000 dollars, en provenance de Tasmanie et qui gagnait la côte australienne.

Une vidéo étonnante que l'on se ne lasse pas de regarder...

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Un chantier pharaonique, de 3 milliards d'euros, qui devrait créer 1 million d'emplois, prévu pour durer... un an !!

Hier mardi 5 août, le président égyptien Fattah al-Sissi a lancé la construction d'un chantier de tous les superlatifs : le doublement du Canal de Suez.

Construit en 1869, l'actuel Canal est saturé : chaque année, près de 17 000 bateaux de toutes sortes l'empruntent, qu'il s'agisse de navires de commerce, de bateaux de plaisance ou de bateaux de guerre.

Un trafic qui rapporte près de 4 milliards de dollars par an au pays, et dont le seul levier de croissance réside désormais dans une augmentation de la capacité.

C'est l'objectif du chantier lancé, qui consistera à doubler le canal sur près de 37 kilomètres, et à l'approfondir sur 35 kilomètres, pour pouvoir accueillir des navires de plus fort tonnage.

L'un des exploits de ce projet réside dans deux chiffres : 1 million d'emplois créés, pour une durée des travaux n'excédant pas un an !

De quoi laisser dubitatif, surtout quand on sait que le plus grand flou règne sur son financement, annoncé comme assuré par un consortium de 17 sociétés privées égyptiennes.

C’est dans un vent assez faible de 6 à 7 nœuds de secteur Sud-Ouest que les cinq départs ont été lancés ce matin à Camaret, avec une régularité désormais habituelle, pour le plus beau parcours touristique de la semaine, malheureusement écourté par manque de vent.

Beau programme touristique pour cette journée de navigation entre Camaret et Douarnenez, où les marins du Touduf ont du négocier l’étroit passage du Toulinguet avant de dépasser les Tas de Pois sous le regard émerveillé des vacanciers venus admirer le point de vue.

A l’exception du groupe Xavier Bourhis Assureur qui a filé directement vers la Pointe du Raz, les concurrents ont fait cap à l’Ouest pour virer la Basse du Lis avant descendre vers le Raz de Sein « On a bien joué avec le courant à cet endroit-là c’était une partie de course intéressante » , raconte Laëtitia, équipière à bord de Prime Time.

Voyant le vent tomber à 5 nœuds, le Comité a pris la décision de réduire le parcours à la bouée Basse Vieille, située au Sud Ouest du Cap de la Chèvre. Le pointage officiel de la marque de parcours fait alors référence pour l’ordre d’arrivée des concurrents.

Sur les pontons des étapes du Tour, il n’est pas rare de croiser des têtes connues. Marins du Vendée Globe, Figaristes ou Ministes, ils naviguent toute l’année pour leurs projets respectifs et viennent participer au Tour du Finistère entre amis, pour le plaisir.

Il y a ceux comme Marc Guillemot qui viennent pour la première fois : « Je suis venu participer à une étape sur le bateau de mon ami Nicolas Groleau (Alternative Sailing Cartouche), les paysages étaient magnifiques aujourd’hui on s’est régalés ! L’organisation est très pro et il y a de la bagarre sur l’eau mais l’ambiance est décontractée, je suis ravi d’avoir découvert l’épreuve » .

Et puis il y a les habitués du Tour, notamment quelques pointures du circuit Figaro qui viennent depuis quinze ans décompresser autour de la pointe de Bretagne. « C’est ici qu’on a pris goût à la course au large, raconte Damien Guillou, équipier à bord de Domino’s Pizza . On vient naviguer dans une bonne ambiance et retrouver notre bande d’amis. Ils font plein d’autres choses que du bateau dans la vie, ça change du circuit professionnel ».

Demain, le programme consistera dans des parcours banane 'entre 3 bouées), en baie de Douarnenez à partir de 13h00.

Dans un vent de Nord-Ouest d’une dizaine de nœuds, les concurrents profiteront de la journée pour grappiller quelques places au classement après les trois parcours côtiers. Chaque point compte !

A l’issue de cette après-midi sportive, les concurrents pourront prendre des forces en musique avant l’étape de nuit de vendredi.

Deux concerts animeront le port de Douarnenez-Tréboul pendant le repas des équipages ouvert à tous : d’abord la pétillante « Solo Nath », seule avec sa guitare, qui fait toujours un tabac auprès des habitués du Tour, puis « Chic planète » un duo au répertoire très festif allant du rock au disco.

=> ActuNautique.com, le magazine du Tourduf 2014 !

Le Juan Sebastian de Elcano utilisé pour transporter de la drogue : scandale d'Etat en Espagne !

C'est le 12 juillet dernier que la saisie a été effectuée, peu après que le vieux gréement soit arrivé dans le port de Marin, en Galice.

La perquisition s'est avérée particulièrement fructueuse et deux Espagnols et un Equatorien ont été arrêtés.

La cocaïne était dissimulée dans plusieurs endroit difficilement accessibles, on l'imagine bien, notamment dans la soute à voiles de rechange.

Les trois personnes interpelées, qui venaient de suivre 6 mois de formation à bord du voilier, ont été transférées à la prison mlilitaire d’Alcala-Meco, à Madrid, avant d'être formellement inculpés de "trafic de drogue et délit commis par des militaires".

C'est durant une escale en Colombie que les trois marins sont entrés en contact avec des narcotrafiquants qui les ont chargés d'une livraison à New-York.

Peu après l'escale du voilier dans cette ville, la police new-yorkaise a interpellé des traficants colombiens qui leur ont raconté toute l'histoire ce qui a permis aux autorités espagnoles d'attendre le retour du voilier école de pied ferme.

Avec une question qui taraude la police : était-ce la première fois que le Juan Sebastian del Elcano servait à un tel trafic ou non...

Alors que le français Rodriguez Group vient d'être liquidé, le chantier chinois Pride Yachts vient de vendre son premier superyacht. 

S'il est un marché nautique bien contrôlé par les constructeurs européens, c'est bien celui des superyachts, principalement construits aux Pays-Bas, en Italie et en Allemagne.

Ce marché, la Chine souhaite aussi s'y développer, à l'instar de l'annonce de la vente par la société Bluewater, du plus gros yacht jamais construit dans le pays, l'Illusion, qui vient de trouver preneur alors que sa construction n'est pas encore achevée.

De chinois, l'Illusion n'a que sa construction, réalisée par le chantier Pride Yachts, car sa conception tout comme son design sont signés des plus grands spécialistes occidentaux, qu'il s'agisse de l'engineering, avec Rolls-Royce, du design, avec le cabinet Azure Navale Architects ou de la décoration intérieure avec Sander Sinot.

Long de 88m, construit en acier, l'Illusion est un superyacht conçu pour 16 convives, doté de 6 ponts.

S'il ne révolutionne pas le marché, loin s'en faut, il n'en constiutue pas moins une menace sérieuse pour les constructeurs européens qui devront savoir s'adapter à cette nouvelle donne.

Le Tribunal de Commerce de La Rochelle a accepté le plan de continuation présenté par la CMA concernant l'Ucoma.

Le plan présenté, de près d'un million d'euros, prévoit la sauvegarde des emplois (15 sur 16), le rachat des 3 magasins "Comptoirs du Marin" et la sauvegarde des 4 points de vente professionnels situés à La Tremblade, à Bourcefranc, au Château-d'Oléron et à Port-des-Barques.

Rappelons que c'est suite à un investissement malheureux en Méditerranée que l'Ucoma, une institution de l'environnement ostréicole de la région de Marennes-Oléron  qui distribue depuis l'après-guerre, du matériel professionnel, des vêtements de mer et du carburant détaxé aux conchyliculteurs, avait été placé en redressement judiciaire en janvier dernier avec une période d'observation de 6 mois.

Dans ce sens, la reprise de l'Ucoma par la CMA  entre dans une logique de solidarité entre structures coopératives qui s'explique également par les activités similaires exercées  par les deux coopératives, les ostréiculteurs ddes deux bassins pratiquant les mêmes méthodes de travail, et ayant chacune développé, au fil des ans, une activité liée à la pêche artisanale mais aussi au grand public, au travers des magasins « Comptoir de la Mer » pour CMA et « Comptoir du marin » pour Ucoma).

Le plan de continuation de CMA est un investissement d'un peu plus d'un million d'euros. La coopérative maritime d'Arcachon reprend en outre le passif d'Ucoma, soit 707 000 €.

Le regroupement des deux entités se traduira par un poids économique plus important. Les 15 emplois sont sauvegardés ainsi que les quatre points de vente pro d'UCOMA à La Tremblade, Bourcefranc, le Château-d'Oléron et Port-des-Barques.

Les trois Comptoirs du marin, situés à Fouras, à La Tremblade, et au Château d'Oléron) spécialisés dans le textile, passeront quant à eux sous l'enseigne Comptoir de la Mer au premier semestre 2015 et verront ainsi leur gamme étoffée.

UCOMA pourra bénéficier de l'expertise de CMA dans plusieurs domaines qui seront alors mutualisés : informatique (gestion commerciale, gestion des stocks, organisation logistique), service achats, comptabilité, organisation des ventes, service commercial (gamme élargie pour un chiffre d'affaires en hausse), ressources humaines, etc.

Il est à noter que pour monter son plan de reprise, la CMA a pu bénéficier du soutien de la Coopération Maritime (confédération nationale), de celle des Comptoirs de la mer et de celle de la Cecomer, la centrale de référencement et d'achat des Coopératives et des Comptoirs de la Mer, dont elle est actionnaire.

Les concurrents du Tourduf ont pris le départ de deux parcours «banane» cet après-midi.

Une fois n’est pas coutume, le comité a lancé les départs en envoyant d’abord les plus gros bateaux de façon à ce que les passages de bouées soient plus fluides. Mais c’est plutôt du côté de la ligne de départ que cela bouchonnait : 13 procédures pour dix courses effectives, ça se bousculait au portillon !

A bord de Glaz (JPK110), « il y avait énormément d’engagement, confirme Fred Beauvillain, skipper et coach de l’équipage du Crédit Agricole du Finistère. Les équipiers ont adoré le format des parcours banane, on a pris beaucoup de plaisir sur l’eau. Sixième au général de la catégorie CCI du Finistère (avant parcours banane ndlr), je ne dirais pas que c’est inespéré mais on a le sentiment d’avoir fait du bon boulot. »

A bord de Macaya, le bilan de la journée est aussi positif. « On fait 1 puis 2, notre poursuivant direct au général nous est passé devant dans la deuxième manche… mais nous confortons notre première place au général » explique Simon Troël.

Si certains sont déjà présents depuis quelques années, l’ouverture de la course au classement international IRC attire de plus en plus d’étrangers autour des côtes finistériennes.

Cette année ils sont deux équipages venus de Belgique, un autre d’Irlande, ainsi que quatre de Londres et de la côte Sud de l’Angleterre. « Nous venons de Southampton, raconte Tim Octon, skipper de Njos. Nous avons découvert l’épreuve l’année dernière et nous avons pris beaucoup de plaisir à naviguer ici, donc nous sommes revenus !» Nul doute que cet enthousiasme fasse des émules auprès de ses compatriotes pour les éditions à venir.

Ce soir, les concurrents pourront profiter du dîner festif organisé par la ville de Douarnenez avant de s’élancer vendredi sur le quatrième et dernier parcours côtier de ce Tour du Finistère 2014.

Les départs seront donnés à partir de 13h, laissant une nouvelle matinée de repos aux organismes très sollicités des navigants. Car il faudra avoir des forces pour entamer l’étape ! 15 à 20 nœuds de vent dans l’après-midi, puis le vent de Nord-Ouest devrait mollir jusqu'à une dizaine de nœuds dans la nuit.

Arrivées prévues samedi dans la matinée à Port la Forêt.

=> ActuNautique, le magazine du Tour du Finistère à la Voile

Atterrir avec son jet ski sur une plage de sable quasiment vide est à priori une chose assez aisée.

Parfois, cette opération simple est plus compliquée qu'il n'y paraît, par défaut de maîtrise ou d'attention, et tout peut alors aller très vite vers le drame le plus stupide.

C'est ce que montre la vidéo ci-dessous au terme de laquelle on reste confondu d'étonnement, tant l'accident survenu paraît inconcevable.

Et pourtant, si....

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Le secteur de l'hôtellerie restauration (les CHR news) sait innover et surprendre, même sur l'eau !

Car quel endroit plus surprenant que le milieu marin pour se distinguer de la masse, dans un secteur uniformisé par les chaînes et les franchises déshumanisées, pour offrir aux touristes et milieux d'affaires, plus qu'une réservation de chambre d'hôtel ou un booking, un endroit propice à la détente, à la relaxation... ou pourquoi pas au travail et aux séminaires ! 

A cet égard, un projet norvégien d'hôtel pas comme les autre devrait faire du bruit et sortir du lot, qui constitue un challenge technologique et commercial passionnant !

A l'instar du Ice Hotel de Kiruna, en Suède (voir les photos de l'Ice Hotel), l'hôtel Krystall joue aussi sur la transparence, mais opte pour le verre et s'il n'est pas bâti sur un lac gélé, il flottera quant à lui au beau milieu d'un fjord, également au delà du cercle polaire.

En forme de flocon de neige de 120 m de diamètre, offrant 86 chambres (à partir de 300 euros), un spa, des endroits de détente et des salles de réunion, cet hôtel peu ordinaire est signé par le duo de cabinets d'architectes Dutch Docklands et Waterstudio.

Il devrait ouvrir ses portes en décembre 2016 et basé non loin de Tromsø, il sera à n'en pas douter un havre de paix et de confort idéal pour admirer... les aurores boréales.

Pour rassurer les plus frileux quant à sa flottabilité, précisons qu'elle sera assurée par une construction en béton, rempli de polystyrène. Une technique parfaitement maîtrisée mais qui a un coût : près de 100 millions d'euros.

Une technique particulièrement intéressante, dans le cadre du développement d'habitats flottants.

Certains sont vraiment accrocs à leur smartphone, comme le démontre la rocambolesque aventure survenue à un adolescent allemand de la région d'Osnabrück.

Alors qu'il vogue avec des amis sur l'Angelteisch, un petit étang de 80m de long sur 15 de large, géré par une association de pêche de loisir locale et situé près de la ville de Meppen, son smatphone Sony Ericsson tombe soudain à l'eau à la suite d'une mauvaise manipulation, provocant les rires de tous, à l'exception de ceux de son propriétaire.

Très décidé à retrouver l'appareil, dont il souhaite pouvoir récupérer les photos et le carnet d'adresse, à défaut d'autre chose, l'adolescent ne désarme pas est en vient à concevoir un plan étonnant, n'ayant pu obtenir de tenue de plongée de la part du club local : vidanger l'étang, pour pouvoir l'explorer à pieds secs !! rien de moins...

Le soir venu, armé d'une pompe électrique, relié aux toilettes pubics, il lance son opération, sans se douter une seule seconde que les toilettes ne sont pas reliés au tout à l'égout, mais à une simple fosse sceptique !

Bien vite, celle ci-refoule, provocant une inondation des lieux et des dégats estimés à près de 4000 euros !

Devant le bruit médiatique occasionné par cette aventure, un plongeur de la région s'est proposé d'aider l'adolescent dans sa recherche, et après 1H00 d'exploration sous-marine, est parvenu à dénicher l'appareil qui reposait au fond de l'eau.

Les choses finissant bien, l'association gérant l'étang a retiré sa plainte pour vandalisme déposée à l'encontre de l'adolescent dont on ignore cependant une chose : s'il a débuté une thérapie de désintoxication à l'endroit de son smartphone...

Les six catégories de bateaux du Tour du Finistère ont pris le départ de la quatrième et dernière étape vendredi à partir de 13h à Douarnenez et devraient arriver samedi au petit matin à Port la Forêt.

Tous ont pris le départ du parcours numéro 1, le plus court des trois présentés dans les Instructions de course, soit 87 milles nautiques. Etant donné le peu d’air annoncé samedi matin, le Comité a préféré être prudent et s’assurer de pouvoir classer tous les bateaux à l’arrivée.

Après le départ et une quinzaine de milles de navigation le long de la côte nord du Cap Sizun, les premiers équipages ont passé le Raz de Sein aux alentours de 17h dans un vent d’une douzaine de nœuds qui semblait encore tenir. S’ensuit une traversée de la baie d'Audierne sous spi qui les mènera jusqu’à la pointe de Penmarc'h, les Moutons et l’archipel des Glénan avant d’arriver au petit matin dans le port de Port la Forêt. Le vent devrait faiblir dans la nuit.

Si certains auraient préféré une étape plus musclée, d’autres n’en sont pas mécontents. « La météo nous convient parfaitement ! se réjouit Guillaume Farcy, à bord de Domino’s pizza . On espère non seulement confirmer notre première place au classement Super U mais aussi aller chercher le général. » A bord de Prime Time , leader du classement CCI du Finistère, on est plus mesuré par rapport à la pluie qui n’était pas prévue… mais le petit temps convient au bateau « on est un peu léger, donc si on est bien réglé on avance bien dans ces conditions. »

L’équipage de jeunes à bord de Super U Lanmeur-cabinet Aballea Axa Morlaix a la chance de compter Nicolas Troussel dans son équipage pour cette dernière étape. En voilà qui se donnent les moyens de devenir les premiers vainqueurs du nouveau classement Jeunes du Tour du Finistère…

Le suspense sera à son comble jusqu’à samedi à 18h30, heure à laquelle les résultats seront proclamés à Port la Forêt. En plus du classement général par catégorie, l’organisation annoncera le vainqueur du classement des Clubs, du classement Jeunes et du Trophée classement général toutes catégories confondues.

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Un jeune designer britannique, Stefan Monro a imaginé une annexe de yacht en phase avec la voiture de son propriétaire.

Le 450EX, à la dénomination glamour, se présente donc comme une vedette fermée de 45 pieds, soit 14,50m de long, à la ceinture de caisse très haute, très semblable à celle de la Phantom, dotée au niveau de son étrave de la célèbre calandre grecque surmontée de la Spirit of Ecstasy, servant à héberger... le puits de chaîne et le coffre à ancre !

La superstructure du bateau est très similaire à celle d'une Rolls-Royce sur roues, et son arrière peut s'ouvrir, à l'instar d'un toit ouvrant à lamelles.

L'aspect annexe de yacht est renforcé par le cockpit habillé de teck, dont la principale utilié est de transporter les bagages des passagers, car ne l'oublions pas, une annexe est aussi un moyen de transport, et les bagages accompagnant les passagers d'un yacht sont souvent légion.

Côté motorisation, la 450 EX fait confiance à deux moteurs V8 450cv pourvus de lignes d'arbre, solution simple et efficace s'il en est.

Cet exercice de style restera sans suite à priori, mais aura permis la création d'un emploi : devant la qualité de son travail, le jeune designer a été embauché par la frime britannico-bavaroise.

A vos crayons !!